La farce de maître Pathelin

Un berger malicieux, un avocat véreux, un juge cupide, tels sont les ingrédients pimentés de cette adaptation africaine de la plus ancienne pièce comique française ! Spectacle jeune public.

Texte Anonyme
Adaptation José Pliya
Mise en scène Simone Audemars
Scénographie & Costumes Roland Deville Réalisation des costumes Coralie Chauvin Lumière & Régie Générale Jean-Philippe Monteiro
Production Cie FOR | L’Askéné | Le Petit Théâtre de Lausanne
Coproduction L’Atelier Nomade | FITHEB
Avec Fidèle Mahuna Anato |Vincent Babel | Patrick Dentan | Hélène Firla | Landry Wilfrid Raimi Padonou | Jean-Luc Armand Tohozin

La Farce de Maître Pathelin (ou Farce de Maistre Pierre Pathelin) est une pièce de théâtre comique composée vers la fin du Moyen Age, aux alentours de 1460. La plus ancienne édition imprimée retrouvée serait datée de 1485. Comme souvent à cette époque, l’œuvre est anonyme ; elle considérée aujourd’hui comme la plus ancienne pièce de théâtre française.

L’adaptation du texte original qui est proposée aujourd’hui a été réalisée pour le jeune public (à partir de 7 ans) par José Pliya, auteur de théâtre né à Cotonou au Bénin en 1966, et fils de Jean Pliya, haute personnalité de la vie politique, intellectuelle et littéraire en Afrique. L’auteur a pris le parti de transposer la pièce à notre époque et d’en localiser son déroulement sur le continent africain.

La pièce repose sur une double intrigue : Pathelin, un avocat expert en tromperies mais sans le sou, dérobe par ruse une pièce de tissus à Guillaume, un drapier. Thibault l’Agnelet, un berger simple d’esprit que ce même drapier assigne devant la justice pour un vol de moutons demande à Pathelin de défendre sa cause devant le juge. L’avocat lui suggère de bêler pour toute réponse pendant le procès. Grâce à cette ruse, Agnelet sera acquitté mais trompera à son tour l’avocat. 

A la fin de la farce, les deux coupables sont blanchis par un juge trop pressé d’en finir, cupide et incompétent. Ici, la justice est une farce ; elle ne sert qu’à enregistrer la tromperie généralisée !